Ce phénomène de bulles émises peut aussi causer des déboires lors des prises de vues en macrophotographie d’animaux mobiles, qui sont effrayés par ce mouvement et ce bruit, prenant alors la fuite ou se rétractant dans leur cachette ou habitat. D’autant plus que la tête du plongeur est alors très proche et, qui plus est, que le panache se produit devant elle.

En macrophotographie sous-marine, si l’on utilise des lentilles additionnelles et qu’elles sont employées « noyées », c’est à dire baignant dans l’eau sur leurs deux faces, elles peuvent être changées an cours de plongée, ce qui permet de modifier le rapport de reproduction. Dans le cas contraire et aussi quand l’on recourt à des tubes allonges, le choix doit être fait en surface, et ne peut plus être changé, sans devoir y retourner (en surface).

A défaut d’un modèle reflex, comme appareil de photographie, le respect de la bonne distance de prise de vue ne pourra être assuré que par l’emploi de piges ou de cadres adaptés à la distance de prise de vue et à la combinaison optique de l’objectif avec les tubes allonges et/ou les lentilles additionnelles que l’on y aura ajoutés.

Une bonne connaissance des moeurs des espèces envisagées évitera de les rechercher aux mauvaises heures, niveaux de marées, saisons, endroits…, en pure perte de temps. Des capacités minimales d’identification biologique permettront de pouvoir mettre un nom sur ses « modèles ». L’on évitera le classique dépeçage d’un oursin (ou d’un autre être vivant), sous le prétexte de s’en servir d’appât pour une autre espèce. L’appauvrissement des fonds marins est déjà assez avancé comme cela, sans y contribuer un peu plus.

Certains animaux, vivant à plusieurs centaines de mètres, de jour, remontent bien plus près de la surface, une fois la nuit tombée. Invisibles quand il y a de la lumière, parce que situés trop bas, ils deviennent observables une fois le soleil couché, sans devoir aller bien loin sous la surface. N’oublions pas, non plus, ceux qui ne sortent (de leur cachette) qu’une fois l’obscurité venue.

Aucune prise de vue ne justifie que l’on traque un animal ou qu’on le mette en danger, pour l’effectuer. L’éclair du flash est toujours une agression, au moins visuelle, pour celui qui y est soumis (même pour un humain, et à plus forte raison avec un animal). L’on s’interdira aussi tout prélèvement d’espèces quelles qu’elles puissent être, même avec l’intention de les relâcher par la suite.

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