En France, la lutte contre le dopage est organisée et mise en oeuvre par l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD), créée par la loi du 5 avril 2006 de lutte contre le dopage et de protection de la santé des sportifs. Il s’agit d’une autorité publique indépendante, qui organise les contrôles, délivre les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT), a un pouvoir disciplinaire, suit les sanctions …
Bien sûr, le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports est aussi un acteur important dans la lutte contre le dopage : il organise la lutte contre le trafic de produits dopants, élabore la liste des produits dopant, représente la France avec l’appui de l’ALFD auprès des instances internationales, et il participe à la prévention des conduites dopantes. Pour toutes ces actions, le Ministère s’appuie notamment sur le concours des fédérations sportives qui ont un rôle important à jouer sur le terrain en matière d’information, de prévention et de lutte contre le dopage, via leurs cadres, leurs responsables … et leurs médecins fédéraux J !
Les règles internationales, pour s’appliquer en France, doivent donc être transcrites dans le droit français. C’est le cas de la liste des substances et méthodes interdites dans le sport, qui fait l’objet chaque année d’un décret publié au Journal Officiel. On peut trouver le texte sur le site de l’AFLD (www.afld.fr) et du cibpl J .
Dans chaque région existent aussi des Antennes Médicales de Prévention du Dopage (AMPD), qui sont un lieu d’écoute et de conseil anonyme et gratuit. Si vous avez un doute sur un médicament qui vous a été prescrit ou vendu par exemple, vous pouvez prendre conseil auprès de l’Antenne de votre région:
– en Bretagne, il se trouve au service de médecine du Sport au CHU Pontchaillou à Rennes
– dans les Pays de la Loire, il se trouve au Centre Barbara de l’Hôpital Saint Jacques à Nantes