-1- OREILLES

Nom : OTITE INFECTIEUSE

Localisation : Oreilles

Symptômes : On ressent une douleur de l’oreille et parfois de la fièvre.

Cause : Des microbes (bactéries, champignons…) se logent dans les cavités externes de l’oreille ou les cavités de l’oreille moyenne.

Préconisations : La baignade est interdite. Il faut consulter un médecin et surtout ne jamais mettre de gouttes dans l’oreille sans avis médical.

Nom : OTITES  BAROTRAUMATIQUES

Localisation : Oreilles – tympans

Cause : Lorsque le hockeyeur s’immerge, l’ensemble de son corps subit une pression plus ou moins importante qui augmente avec la profondeur.

Les tympans sont particulièrement sensibles à cette pression.

Symptômes : On ressent une douleur au niveau des oreilles, avec un risque de lésion voir de rupture des tympans .

Préconisations : « Manœuvre de Valsalva »

Lors de la descente vers le fond, le joueur ferme la bouche, pince le nez et souffle fort. L’air, ne pouvant s’échapper vers l’extérieur du corps, va ouvrir un espace appelé « trompe d’Eustache » qui communique avec la cavité de l’oreille moyenne. Cette arrivée d’air va ainsi équilibrer la pression de l’autre côté du tympan.

Si, malgré cette manœuvre la douleur de l’oreille est persistante, il faut impérativement sortir de l’eau et consulter un médecin .

En cas de rhume, le nez et la gorge sont gonflés et inflammatoires. Cette inflammation empêche la manœuvre de Valsalva d’être efficace. Le risque de blesser ses tympans en plongeant est par conséquent important.

Il est donc fortement déconseillé de jouer au hockey avec un rhume.

-2- SINUS

Nom : INFLAMMATION DES SINUS

Localisation : Les sinus sont des cavités remplies d’air, dans les os du visage. Les deux principaux sont les sinus frontaux (au niveau du front) et les sinus maxillaires (sous les yeux).

Ces cavités communiquent avec les fosses nasales par un petit orifice permettant de renouveler l’air et d’évacuer les sécrétions.

Symptômes : On ressent des douleurs au front ou sous les yeux lorsqu’on descend au fond de la piscine avec parfois des saignements de nez.

Cause : Lorsqu’on est enrhumé, le nez et la gorge sont inflammés et gonflés. Cette inflammation va obstruer le petit orifice du sinus, empêchant les mouvements d’air vers l’extérieur et donc la compensation en plongée.

Préconisation : Il est fortement déconseillé de joueur au hockey subaquatique avec un rhume.

-3- TETE

Nom : CHOCS ET TRAUMATISMES FACIAUX

Localisation : Tête

Cause: Il peut arriver que lors d’un match, un palet soit tiré accidentellement à la face d’un joueur, provoquant des petits traumatismes.

Symptômes:  Il peut s’agir d’une simple plaie cutanée mais aussi d’un hématome ou encore d’une fracture des os de la face . Les dents peuvent aussi être atteintes.

Préconisations : Il est indispensable de porter un protège-bouche (fiche tuba) et un masque (fiche masque) à armature rigide. Il est préférable d’arrêter de jouer en cas de blessure. Il est notamment interdit de se baigner avec une plaie (même avec un pansement). De manière plus générale, tout saignement impose la sortie de l’eau immédiate.

Le tuba : L’embout du tuba peut provoquer une gêne, voir des douleurs des dents et des gencives. Il faut privilégier les embouts en silicone et si besoin essayer plusieurs modèles.

-4- COU

Nom :ENTORSES CERVICALES

Localisation : Cou

Cause : Après une action, un joueur qui remonte depuis le fond de la piscine peut heurter avec sa tête un joueur resté en surface.

Symptômes : Le plus souvent sans gravité, ce choc peut parfois provoquer une entorse cervicale ressentie comme une douleur au niveau du cou.

Préconisations : En cas de douleur du cou après ce type d’accident, il faut arrêter de se baigner et consulter un médecin.

-5- EPAULE

Nom : TENDINITE DE L’EPAULE

Localisation : Epaule

Causes : Ces tendinites dites « d’hypersollicitation » sont le résultat d’un entrainement trop intensif (séances prolongées de natation et travail des gestes techniques).

Symptômes : La tendinite, c’est à dire une inflammation des tendons des muscles de l’épaule s’accompagne généralement d’une douleur. Ces tendinites touchent presque toujours l’épaule du bras qui tient la crosse.

Préconisations : Il faut mettre l’articulation de l’épaule au  repos et si besoin consulter un médecin

-6- COUDE

Nom :BTENDINITE DU COUDE ( c’est le fameux « tennis-Elbow », encore appelé « épicondylite »)

Localisation : Coude

Causes : Une crosse mal adaptée est la cause la plus fréquente de la tendinite du coude, c’est à dire l’inflammation des tendons des muscles du coude:

En effet, l’angle entre le manche et la surface de jeu ne doit pas être trop fermé.

Le manche de la crosse peut être aussi responsable, s’il est trop large ou trop étroit : C’est pourquoi, il est nécessaire d’essayer plusieurs modèles de crosse, avec des tailles de manches différentes, avant de faire son choix

Enfin, des séances trop intensives de gestes techniques et de tirs peuvent occasionner des tendinites du coude.

Symptômes : La tendinite est une inflammation des tendons des muscles du coude. Elle s’accompagne d’une douleur plus ou moins importante.

Préconisations : Il est nécessaire d’essayer plusieurs modèles de crosse, avec des tailles de manches différentes, avant de faire son choix.

Il faut varier les entraînements et limiter le temps d’hypersollicitation.

Le traitement est la mise au repos du bras. Si besoin, il faut consulter un médecin.

Nom : HYGROMA DU COUDE

Localisation : Coude

Cause : Cette pathologie particulière atteint certains joueurs pratiquant très régulièrement le hockey subaquatique. La répétition de petits chocs du coude sur le carrelage de la piscine provoque une inflammation de l’articulation

Symptômes : Il apparaît alors une « boule » remplie de liquide : C’est un hygroma. Le coude est chaud et douloureux.

Préconisations : Il faut bien sûr arrêter de jouer et consulter un médecin. Après la guérison, lors de la reprise du hockey, il est conseillé d’utiliser une protection du coude.

-7- POIGNET

Nom :TENDINITE DU POIGNET

Localisation : Poignet

Causes : Comme pour le coude, une douleur du poignet peut apparaître du fait d’une crosse mal adaptée ou d’un entraînement trop intensif.

Symptômes : Les tendinites évoluées peuvent provoquer l’apparition de « boules » sur le dos de la main, près du pouce : Elles correspondent à une inflammation localisée des tendons du poignet.

Préconisations : Afin d’éviter ces tendinites, il est conseillé d’acheter des crosses auprès d’un fournisseur officiel.

Ces symptômes disparaissent lors de la mise au repos du poignet, qui doit durer plusieurs semaines. La consultation d’un médecin est préférable.

-8- MAIN

Nom : ENTORSE DES DOIGTS

Localisation : Main

Causes : Pendant le jeu, des chocs face à l’adversaire, crosse contre crosse, peuvent provoquer des entorses des doigts, notamment du pouce.

On notera aussi le risque d’entorse lié à la fixation de sa crosse (fiche crosse) avec un anneau à l’index ou au majeur.

Symptômes : Douleur à la mobilisation pouce-index.

Préconisations : En cas d’entorse des doigts, la mise en place d’une attelle par un médecin peut être nécessaire.

L’anneau de fixation à l’index ou au majeur doit être très élastique et très souple pour ne pas risquer de blesser le doigt. Il faut plutôt  préférer la fixation de la crosse par une dragonne autour du poignet

Nom : FRACTURES DES DOIGTS

Localisation : Main

Cause : Des contacts parfois violents peuvent occasionner des fractures des phalanges des doigts.

Symptômes : douleur vive au niveau des doigts.

Préconisations : Ces accidents sont devenus très rares depuis l’apparition des gants (fiche gant) en silicone, apportant une protection très efficace contre les chocs.

-9- CHEVILLE ET PIED

Nom : ALEAS DU PALMAGE (Ampoules, crampes…)

Localisation : CHEVILLE ET PIED

Causes : Les palmes du hockeyeur sont souvent responsables de petits maux plus ou moins gênant pour le joueur. Les plus classiques sont les « ampoules » dues au frottement du chausson de la palme sur la peau du pied. On note également des crampes des mollets dues à l’accumulation d’acide lactique dans le mollet et des tendinites du tendon d’Achille.

Symptômes : Les ampoules entraînent une crispation du pied avec une inefficacité du palmage.

Les crampes entraînent une douleur violente stoppant l’effort en cours.

Pour les tendinites, on retrouve les douleurs caractéristiques habituelles (voir épaule et coude)

Préconisations : Pour éviter ces problèmes, il est important de porter des palmes adaptées à son gabarit.

Une voilure des palmes trop grande et/ou trop puissante sera responsable de gêne et de douleur des pieds et des jambes.

De plus, selon les individus et la forme de leurs pieds, ils sont plus ou moins à l’aise dans les chaussons des palmes qui sont fabriqués de façon standard. Pour les pieds de forme « moyenne », une simple paire de chaussettes (ou de chaussons fins en lycra) suffit pour éviter les frottements et donc les ampoules. Pour les pieds « trop fins » ou « trop larges », il est conseillé de porter des semelles adaptées aux palmes On appelle ces semelles des Orthèses plantaires : elles sont fabriquées sur mesure par un podologue.

Une bonne hydratation (même sur le bord du bassin) contribue à limiter les crampes.

Nom : MYCOSES OU VERRUES

Causes : Comme tous les sports qui se pratiquent en piscine, il existe un risque de développer des maladies dermatologiques comme des mycoses ou des verrues (plantaires le plus souvent).

Symptômes : Les mycoses se manifestent par des picotements, des irritations et des rougeurs des pieds et des orteils.

Préconisations : Pour les éviter, il ne faut pas marcher pied nu, mais plutôt utiliser des chaussures de piscine, qu’on gardera même sous la douche.

La consultation d’un médecin permettra de bénéficier d’un traitement adapté.

-10- CÔTES

Nom : FRACTURE DE CÔTES

Localisation : Les côtes

Causes : Il arrive parfois qu’en se retournant, un joueur donne accidentellement un coup de coude ou de talon, pouvant être responsable de fracture de côte.

Symptômes : La douleur d’une fracture de côte est importante.

Préconisations : Il faut bien entendu arrêter de s’entraîner pendant au moins 3 semaines et consulter un médecin pour le traitement.

-11- ESTOMAC

Nom : REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN

Localisation : Estomac

Cause : Les aliments que nous avalons descendent le long de l’oesophage et parviennent jusqu’à l’estomac où ils sont digérés grâce à un liquide acide.

Pour éviter le retour des aliments de l’estomac vers l’oesophage, il existe un « clapet anti-retour » appelé sphincter inférieur de l’oesophage.

Lors de la plongée du hockeyeur, la pression s’exerce sur l’estomac. Certains individus ont un sphincter peu efficace.

La pression de l’eau sur l’abdomen va donc suffire pour ouvrir ce « clapet » de séparation : L’acidité remonte ainsi dans l’œsophage.

Symptômes : A la fin d’un entraînement ou lors d’une compétition, le hockeyeur peut ressentir des brûlures et des remontées acides qui vont de l’estomac jusqu’à la gorge. On appelle ce phénomène le « reflux gastro-oesophagien».

Préconisations : Il faut consulter un médecin pour confirmer le diagnostic. Il existe des médicaments très efficaces pour éviter ces symptômes.

DOPAGE

Le hockey subaquatique en compétition obéit aux mêmes règles anti-dopage que tous les autres sports.

Il existe une liste de médicaments interdits, réactualisée régulièrement, qu’il est indispensable de consulter avant toute prise de traitement. Un joueur de compétition doit toujours indiquer à son médecin qu’il pourrait être contrôlé contre le dopage et il doit toujours consulter la notice des médicaments qui lui sont prescrits. Une note à l’attention des sportifs est mentionnée en cas de risque de contrôle anti-dopage positif.

Beaucoup de substances, autres que des médicaments, sont dopantes (par exemple l’alcool ou le cannabis). Les traces de leur absorption peuvent persister plusieurs semaines (notamment pour le cannabis).

Lors d’une compétition, le hockeyeur peut être contrôlé à tout moment : il doit alors uriner dans des flacons selon un protocole précis (on peut parfois effectuer une prise de sang ou un prélèvement de salive).

Le sportif doit être très vigilant sur les produits qu’il absorbe, car il sera tenu responsable en cas de contrôle anti-dopage positif et sanctionné en conséquence.

Certaines maladies nécessitent néanmoins la prescription obligatoire de médicaments considérés comme dopants. Ce traitement doit alors être accompagné d’un certificat médical spécial indiquant la nécessité de la prise de ces médicaments.

En cas de doute, il faut prendre l’avis d’un médecin du sport ou d’un médecin fédéral.

SYNCOPE ET NOYADE

Le hockey subaquatique est un sport qui se pratique en apnée.

Le type de travail produit (apnées courtes, répétitives, sans préparation ventilatoire préalable) présente peu de risque de syncope.

En revanche, la pratique de l’hyperventilation suivie d’une apnée longue présente un risque certain de syncope, mais ce type d’apnée n’est d’aucune utilité lors d’un match de hockey. Cette pratique n’est donc généralement pas utilisée par les entraîneurs de hockey.

Le risque majeur lié à une syncope est bien entendu la noyade, si le joueur n’est pas secouru et sorti de l’eau immédiatement. C’est pourquoi, comme pour tous les sports aquatiques, la plus grande prudence et une surveillance vigilante sont indispensables pour la pratique de cette activité.

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