Il nous semble important de faire un point sur les problèmes de harcèlement dans le sport.

Loin de nous ériger en donneurs de leçons ou en inquisiteurs, voire en jury populaire, il est de notre rôle de rappeler quelques règles élémentaires de comportement.

Aujourd’hui, un.e encadrant.e, un.e entraineur.e ou même un.e accompagnateur.rice peut être confronté.e à une situation difficile parfois même à des accusations, mettant par la même occasion le président devant ses responsabilités.

Afin d’éviter autant que possible ces situations délicates, nous nous permettons de lister quelques règles qui vont permettre à chacun d’éviter ces pièges. Tout d’abord la formation et l’information des cadres doivent intégrer ces nouvelles données. Faire attention(s) aux gestes et éviter le contact. Ex : pas facile lorsque l’on doit enseigner la prise de bretelle de la stab ou la correction de la position des jambes, mais il va falloir s’adapter.

Les comportements dans les vestiaires, sur les bateaux etc ! Du bon sens et du respect. C’est encore plus vrai, aujourd’hui car nous ne sommes plus seuls en ces lieux, il faut s’y faire et partager l’espace, attention à la nudité, aux propos racistes ou sexistes ils ne sont pas acceptables.

Les espaces doivent se partager, ne pas faire intrusion dans les vestiaires, prévenir de son passage : il s’agit juste de respecter la loi et les usages.

Qu’on ne se méprenne pas, nous ne faisons pas l’éloge de la pudibonderie, mais simplement d’un peu de bon sens.

Rappeler cela de temps en temps peut éviter bien des déboires ou des rumeurs.

Enfin, parlons des cas les plus extrêmes, (agressions, attouchements, propos malsains). Le président sera là en première ligne et confronté à des prises de décisions difficiles.

  • Véracité des faits
  • C’est le seul encadrant compétent
  • Pression des parents
  • Pression de la société
  • Etc.

Nous ne sommes ni juges, ni enquêteurs. En cas de soupçons, d’informations douteuses, ne faire ni l’autruche ni le chevalier blanc, adopter une bonne attitude, ne pas ignorer ou sous-estimer les faits (je ne savais pas est une mauvaise réponse devant un tribunal) et se renseigner. Dans le doute il vaut mieux prendre conseil : le comité, représenté par sa commission juridique  est présent pour vous aider dans vos démarches.  Cependant, nous ne pouvons nous subordonner à la justice. Il faut prendre les choses dans l’ordre.

En conclusion, nous dirons que notre discipline sportive ne semble pas trop impactée par ce phénomène, la mixité est une des bases de notre activité et ce billet n’a pour but que de nous inciter à continuer à faire attention et à nous respecter les uns.es et les autres.

Toutes les infos sur :

http://sports.gouv.fr

Bernard MARGERIE

Vice-président du CIBPL

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